La petite fille colle son oreille sur le petit corps de l’oiseau et écoute. Son cœur bat doucement.
« C’est vrai qu’il vit encore ».
Elle fait des trous dans une boîte à chaussures et y dépose son petit malade. Elle lui mouille le bec et lui réchauffe les plumes, mais pas comme le ferait un docteur ni une maman. Comme un animal sur deux pattes qui en apprivoise un autre.
Au fond du petit carton, l’oiseau sent les petits points de lumière sur ses plumes. Peu à peu, il oublie qu’il a sommeil, et s’affole. « Il ne faut pas froisser tes ailes » lui dit la petite fille. Pour ne pas qu’il se blesse, elle le met délicatement dans une cage. Elle éparpille du grain dans le fond et accroche une balançoire.
Mais l’oiseau veut voler.
« Non, car dehors il y a le chat. » Mais la petite fille ne veut pas qu’il s’ennuie. Alors elle lui raconte des histoires que l’oiseau n’a jamais connues là-haut. Parfois, sa petite tête penche en avant, et la petite fille lui demande : « Tu m’écoutes ? »
J'aime beaucoup, plein de douceur ;-)
RépondreSupprimerJe me vois dans la fillette... Et plus d'une fois.
RépondreSupprimerEt des souris aussi que j'ai sauvée in extremis de mes chats.
Quelques petits jours de convalescence et hop je les relâchais loin de la maison.
Je lui souhaite bonne chance à ton petit texte délicat... Hop Croise les doigts.
Que de douceur !
RépondreSupprimerje lui souhaite un bel envol vers les éditeurs! :-)
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